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1.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A206-7, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158837

ABSTRACT

Introduction: Le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS), nouvelle entité apparue durant la pandémie à SARS-CoV-2, a des caractéristiques proches de la maladie de Kawasaki (MK). Parmi ses signes cutanéomuqueux, l'atteinte périorbitaire a été suggérée comme signe spécifique. Nous rapportons 2 cas d'atteinte périorbitaire chez des enfants atteints de PIMS et MK. Observations: Cas 1 : une enfant de 6 ans était vue en février 2022 pour un PIMS apparu 3 semaines après une infection SARS-CoV-2 asymptomatique. Elle présentait des céphalées, une altération de l'état général, de la fièvre, des signes digestifs (vomissements, diarrhées, douleurs) et cutanés associés à un syndrome inflammatoire marqué (CRP = 279 g/L) et une lymphopénie. L'atteinte cutanée était marquée par une chéilite, une conjonctivite bilatérale, un érythème maculopapuleux en cocarde diffus avec notamment une localisation en lunettes périorbitaire œdématiée.Cas 2 : une enfant de 7 ans était vue en 2016, avant toute pandémie COVID-19, pour une MK. Elle présentait une fièvre associée à des symptômes digestifs (diarrhées, vomissements), des douleurs articulaires, une conjonctivite bilatérale, un érythème cutané maculeux des membres et une atteinte périorbitaire marquée. L'évolution chez ces 2 enfants était favorable après injection d'immunoglobulines et corticothérapie générale. Discussion: Le PIMS est une maladie rare et sévère, encore mal comprise, décrite au cours de la pandémie COVID-19. Il se manifeste par l'association de plusieurs signes : fièvre élevée, altération de l'état général, parfois un choc, une atteinte digestive, neurologique, respiratoire mais également des signes cutanéomuqueux polymorphes (hyperhémie conjonctivale, éruption maculopapuleuse, prurit, œdème et rougeur des extrémités, chéilite, glossite). Le traitement actuel du PIMS est empirique et comprend des mesures symptomatiques et des traitements immunomodulateurs. Bien que cliniquement proches, de nombreux PIMS ne répondent pas aux critères de MK et ces deux atteintes semblent distinctes. Le PIMS se définit comme une inflammation systémique plus étendue que la MK avec un plus haut taux de complications myocardiques, touchant des enfants plus âgés et présentant des caractéristiques biologiques différentes (inflammation notamment plus importante). Cependant, peu de données sont actuellement disponibles pour l'identification et la prise en charge de ces patients, et l'intérêt est porté sur la recherche de signes cliniques spécifiques. Parmi les signes cutanéomuqueux, l'atteinte périorbitaire a été suggérée comme un potentiel signe spécifique de PIMS versus MK. Cette hypothèse est infirmée par la présentation de nos 2 cas. Conclusion: PIMS et MK sont des maladies inflammatoires très proches mais possiblement distinctes. L'érythème périorbitaire, rapporté comme signe spécifique potentiel du PIMS, existe également dans la MK. La recherche de nouveaux signes clinicobiologiques spécifiques apparaît indispensable.

2.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A294-5, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158834

ABSTRACT

Introduction: La pandémie à SARS-CoV-2 a été source de nombreuses questions quant à l'impact de l'infection sur les dermatoses inflammatoires chroniques, et de l'impact des traitements de ces dermatoses sur la sévérité de l'infection. Le registre international Chi-PsoCov (enfants psoriasique souffrant de psoriasis et ayant développé une infection à SARS-CoV-2) a permis de montrer que les biothérapies n'augmentaient pas le risque de formes sévères de COVID-19 chez les enfants atteints de psoriasis. Par ailleurs, il était montré que le COVID-19 était responsable du développement de psoriasis de novo ou de l'aggravation d'un psoriasis connu chez certains enfants.Dans cette partie du travail nous nous sommes concentrés sur les enfants ayant développé une poussée de psoriasis après l'infection : aspects phénotypiques des poussées, et recherche de facteurs de risque liés à la maladie, au psoriasis, ou aux traitements, associés à l'aggravation du psoriasis après l'infection. Matériel et méthodes: Les données ont été collectées de février 2021 à mai 2022 en provenance de 14 pays. Les enfants étaient inclus s'ils avaient moins de 18 ans, un antécédent de psoriasis ou psoriasis apparu dans le moins suivant l'infection COVID-19, et avaient été infectés par le SARS-CoV-2 avec ou sans symptômes. Les enfants ayant développé un psoriasis de novo étaient exclus de cette étude. Résultats: Sur les 152 inclusions du registre Chi-PsoCov, dix enfants ont développé un psoriasis dans le mois suivant l'infection et n'ont pas été retenus dans ce travail. L'analyse a porté sur 135 enfants ayant développé 142 COVID-19. Le psoriasis était stable dans 120 cas (84,5 %) et s'aggravait dans le mois suivant l'infection dans 22 cas (15,5 %).Dans 20 cas, lors de la poussée, le phénotype était inchangé, et dans 2 cas, il y avait un changement de phénotype : psoriasis en plaques en psoriasis en gouttes (n = 1) ou inversé (n = 1).Ni les caractéristiques démographiques, ni les aspects du psoriasis (notamment psoriasis actif vs en rémission), ni la sévérité de l'infection à SARS-CoV-2 n'étaient associés à des poussées de psoriasis. Seule l'utilisation de traitements systémiques du psoriasis, conventionnels ou biothérapies, lors de l'infection semblait protectrice de la survenue de poussées (50,0 % dans le groupe stable vs 27,3 % dans le groupe poussées, p = 0,049). Discussion: L'infection à SARS-CoV-2 est responsable dans environ 15 % des cas de poussées de psoriasis. Dans la grande majorité des cas, le phénotype précédent l'infection est conservé. Ces poussées ne sont pas associées à la sévérité du psoriasis, de l'infection ou autres paramètre cliniques. Seuls les traitements systémiques semblent réduire ce risque, probablement en « contrôlant » la poussée. Il est possible qu'une susceptibilité d'ordre génétique, non explorée ici, explique aussi cette susceptibilité à l'infection.

3.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A115-6, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158821

ABSTRACT

Introduction: La pandémie à SARS-CoV-2 a soulevé de nombreuses questions sur la prise en charge des maladies chroniques et leurs traitements. Les données concernant l'utilisation des biothérapies chez les adultes atteints de psoriasis sont rassurantes, mais manquent chez l'enfant. Par ailleurs, l'infection à SARS-CoV-2 pourrait influencer l'évolution du psoriasis chez l'enfant. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de l'infection à SARS-CoV-2 sur le psoriasis, et la sévérité de l'infection selon le traitement systémique reçu. Matériel et méthodes: Les données ont été collectées de février 2021 à février 2022 en provenance de 14 pays. Les enfants étaient inclus s'ils avaient moins de 18 ans, un antécédent de psoriasis ou apparu dans le moins suivant l'infection COVID-19, et avaient été infectés par le SARS-CoV-2 avec ou sans symptômes. Résultats: Au total, 117 enfants ont été inclus (filles : 49,6 %, âge moyen : 12,4 ans) avec 120 infections) SARS-CoV-2. La principale forme de psoriasis était le psoriasis en plaques (69,4 %) ;le psoriasis était actif avant l'infection dans 70,1 % des cas. La majorité des enfants ne prenaient pas de traitement systémique au moment de l'infection (54,2 %), 33 enfants (28,3 %) étaient sous biothérapie (principalement anti-TNF alpha et ustékinumab), et 24 (20,0 %) sous traitement systémique conventionnel (principalement méthotrexate). L'infection était confirmée chez 106 enfants (88,3 %) et 3 ont eu la maladie 2 fois (1 enfant asymptomatique sous ustékinumab et 2 enfants symptomatiques sans traitement systémique). L'infection était symptomatique chez 75 enfants (62,5 %) avec une durée moyenne des symptômes de 6,5 jours, significativement plus longue chez les enfants sous traitement systémique conventionnel (p = 0,002) ou sans traitement systémique (p = 0,006) par rapport aux enfants traités par biothérapies. Six enfants ont nécessité une hospitalisation, dont un enfant en réanimation ;ils étaient plus fréquemment sous traitements systémiques conventionnels par rapport aux autres enfants (p = 0,01), et principalement sous méthotrexate (p = 0,03). Aucun enfant sous biothérapie n'a été hospitalisé, et aucun décès n'a été rapporté.Après l'infection, le psoriasis s'est aggravé dans 17 cas (15,2 %), sans modification du phénotype sauf pour un enfant avec un psoriasis initialement en plaques qui a eu suite à l'infection une poussée de psoriasis en gouttes. Neuf enfants (8,0 %) ont développé un psoriasis de novo dans le mois qui a suivi l'infection, plus souvent un psoriasis en gouttes (p = 0,01) par rapport aux enfants ayant un antécédent connu de psoriasis. Ces enfants avaient un antécédent familial de psoriasis dans 75,0 % des cas. Discussion: L'utilisation des biothérapies semble rassurante sans augmentation du risque de forme sévère de COVID-19 chez les enfants atteints de psoriasis. L'infection à SARS-CoV-2 était responsable du développement de psoriasis de novo ou de l'aggravation d'un psoriasis connu chez certains enfants.

4.
J Eur Acad Dermatol Venereol ; 36(11): 2076-2086, 2022 Nov.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1909420

ABSTRACT

BACKGROUND: The COVID-19 pandemic has raised questions regarding the management of chronic skin diseases, especially in patients on systemic treatments. Data concerning the use of biologics in adults with psoriasis are reassuring, but data specific to children are missing. Moreover, COVID-19 could impact the course of psoriasis in children. OBJECTIVES: The aim of this study was therefore to assess the impact of COVID-19 on the psoriasis of children, and the severity of the infection in relation to systemic treatments. METHODS: We set up an international registry of paediatric psoriasis patients. Children were included if they were under 18 years of age, had a history of psoriasis, or developed it within 1 month of COVID-19 and had COVID-19 with or without symptoms. RESULTS: One hundred and twenty episodes of COVID-19 in 117 children (mean age: 12.4 years) were reported. The main clinical form of psoriasis was plaque type (69.4%). Most children were without systemic treatment (54.2%); 33 (28.3%) were on biologic therapies, and 24 (20%) on non-biologic systemic drugs. COVID-19 was confirmed in 106 children (88.3%) and 3 children had two COVID-19 infections each. COVID-19 was symptomatic for 75 children (62.5%) with a mean duration of 6.5 days, significantly longer for children on non-biologic systemic treatments (P = 0.02) and without systemic treatment (P = 0.006) when compared with children on biologics. The six children who required hospitalization were more frequently under non-biologic systemic treatment when compared with the other children (P = 0.01), and particularly under methotrexate (P = 0.03). After COVID-19, the psoriasis worsened in 17 cases (15.2%). Nine children (8%) developed a psoriasis in the month following COVID-19, mainly a guttate form (P = 0.01). DISCUSSION: Biologics appear to be safe with no increased risk of severe form of COVID-19 in children with psoriasis. COVID-19 was responsible for the development of psoriasis or the worsening of a known psoriasis for some children.


Subject(s)
Biological Products , COVID-19 , Psoriasis , Adolescent , Adult , Biological Factors/therapeutic use , Biological Products/therapeutic use , COVID-19/complications , Child , Disease Progression , Humans , Methotrexate/therapeutic use , Pandemics , Psoriasis/complications , Psoriasis/drug therapy , Psoriasis/epidemiology , Registries
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